Rechercher




Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Centre Camille Jullian
UMR 7299
5 rue du Château de l'Horloge
CS 90412
13097 Aix-en-Provence Cedex 2
France
+33 (0) 442 52 42 68

Accueil > Services

Service Plongée

Responsable Laurent Borel
Chef de Plongée Scientifique du CNRS (CPS)
Membre du Comité National de la Plongée Scientifique (CNPS)
 

Missions et objectifs

Le service plongée du Centre Camille Jullian apporte son appui technique et logistique aux programmes de recherches de l’unité pour lesquels les chantiers archéologiques nécessitent le recours à des interventions et travaux en milieu hyperbare.
Plus particulièrement,

  • il gère l’entretien du matériel de plongée, individuel et collectif, ainsi que celui des équipements obligatoires pour les premiers secours ;
  • il assure la tenue du registre des plongeurs ;
  • il assiste le directeur de l’unité, qui a autorité sur la pratique de la plongée scientifique, pour veiller à l’application de la réglementation nationale et européenne relative aux interventions en milieu hyperbare au cours des opérations archéologiques sous-marines et subaquatiques que dirigent ou auxquelles prennent part les membres de l’unité. À cet égard, il assure une veille juridique et notifie au directeur, aux responsables d’opération et aux plongeurs de l’unité, tous changements législatifs, réglementaires et toutes nouvelles mesures de sécurité relevant de la pratique de la plongée scientifique dans le cadre de ces opérations archéologiques particulières.
     

Cadre réglementaire et procédure

Les opérations archéologiques conduites sur le domaine public maritime sont placées, en métropole comme en outre-mer, sous le contrôle du Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm). Dans ce cadre, tous les agents – responsables d’opération (RO), chefs des opérations hyperbares (COH) et opérateurs/plongeurs – du Centre Camille Jullian relevant de la mention Bb « archéologie sous-marine et subaquatique » sont tenus, pour prendre part à un chantier archéologique sous-marin, de suivre le « Manuel des procédures de sécurité en milieu hyperbare applicables aux activités placées sous le contrôle du Drassm ». Sur décision du CNRS du 8 mars 2016 (Note transitoire relative à la plongée subaquatique scientifique), le suivi de ce même manuel reste en vigueur pour tous les membres de l’unité qui prennent part à des missions archéologiques à l’étranger nécessitant des interventions et travaux réalisés à des fins archéologiques exécutés en milieu hyperbare, et ce, quel que soit leur employeur (CNRS, AMU, etc.).

 De manière générale, pour participer à une opération archéologique nécessitant des interventions en milieu hyperbare, tout membre de l’unité, doit impérativement être détenteur a minima :

  • d’un certificat d’aptitude hyperbare (CAH) en cours de validité ;
  • d’un certificat d’aptitude médicale hyperbare en cours de validité, délivré par la médecine de prévention du CNRS ou d’AMU pour les personnels salariés ;
  • d’un avis d’aptitude médicale hyperbare en cours de validité, délivré par un médecin hyperbare pour les doctorants non contractuels et les étudiants en Master ;
  • d’un ordre de mission pour les personnels salariés, d’une convention de stage ou d’une déclaration de sortie pédagogique pour les étudiants en Master.

Les membres de l’unité qui ne remplissent pas l’une des conditions ci-dessus ne peuvent pas prendre part à une opération archéologique nécessitant des interventions en milieu hyperbare.

 Chantiers archéologiques sous-marins conduits en territoire français (métropole et outre-mer) :

  • ceux-ci sont placés sous le contrôle du Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm).
  • Les responsables d’opérations (RO) choisissent leur chef d’opérations hyperbares (COH) dont la nomination est validée par le contrôleur de sécurité hyperbare compétent pour la zone et approuvée par le directeur du Drassm. Afin de prendre connaissance des pièces à fournir pour constituer un dossier de demande d’autorisation d’opération archéologique programmée et de la procédure à suivre, il est conseillé de se rapprocher du secrétariat du Drassm.
  • Tout membre de l’unité non salarié devra vérifier, pour toute participation à un chantier archéologique sous-marin, en métropole comme en outre-mer et quand le responsable d’opération (RO) est extérieur au laboratoire, que ce dernier (RO) a bien souscrit une assurance le couvrant pour la pratique de la plongée professionnelle.

 Chantiers archéologiques sous-marins se tenant hors du territoire français :

  • Les responsables d’opérations (RO) choisissent leur chef d’opérations hyperbares (COH) dont la nomination est validée par le responsable du service plongée et approuvée par le directeur de l’unité.
  • Le responsable d’opération (RO) et le chef d’opérations hyperbares (COH) devront élaborer conjointement un plan de prévention des risques (PPR) dont la trame sera fournie par le service plongée. Ils peuvent être, s’ils en font la demande, secondés pour sa rédaction par le responsable du service plongée. Le dossier finalisé et l’ensemble des pièces justificatives devront être renvoyés pour vérification au service plongée au minimum un mois avant le début de l’opération. Une fois validés, le plan de prévention des risques, le document de chantier et la liste des plongeurs seront transmis pour signature à la direction de l’unité pour être entérinés.
  • Si le responsable d’opération (RO) est extérieur au laboratoire, chaque membre de l’unité devra vérifier, avec l’aide du service plongée, que les procédures locales offrent des garanties de sécurité supérieures ou égales à celles spécifiées dans le manuel du Drassm. Tout membre non salarié devra s’assurer, en plus, que le responsable d’opération (RO) a bien souscrit une assurance le couvrant pour la pratique de la plongée professionnelle. Dans le cas contraire, le membre de l’unité ne pourra pas prendre part au chantier archéologique sous-marin concerné.

Pour plus d’informations et pour l’accès au corpus des textes réglementaires en vigueur ainsi qu’à une bibliothèque pratique, consulter la rubrique du service plongée sur l’intranet du site web du Centre Camille Jullian.
 

Programmes de recherche du CCJ

Axe B - La mer en partage
• Programme 1 - Navires et navigation
• Programme 2 - Espaces littoraux
• Programme 3 - Échanges maritimes
 

Moyens utilisés/mis à disposition

 Techniques

Le local plongée. Crédits : CNRS-CCJ, Ph. Soubias

 Équipements individuels de plongée (dotation agent) :

  • 11 équipements complets.

 Équipements collectifs de plongée (prêt aux agents) :

  • 8 détendeurs principaux (1er et 2ème étage) ;
  • 8 gilets stabilisateurs.

 Équipements pour les premiers secours :

  • 2 sacs PSE1 complets (premier secours en équipe niveau 1) ;
  • 2 Peli Cases avec kit oxygénothérapie ;
  • 2 sacs à dos avec défibrillateur.

 L’équipe
Laurent Borel

 Contact
laurent.borel [ at] univ-amu.fr / 04 42 52 42 46
 

Réalisations et valorisation

 Opérations archéologiques sous-marines du CCJ
 Actions de valorisation :