L’épave Grande Passe 1, découverte au large de Hyères en 2016, fait l’objet depuis 2017 de recherches archéologiques sous la direction d’Alex Sabastia (Inrap/CCJ). Cette année encore, plusieurs membres du Centre Camille Jullian ont participé à la campagne de fouille qui s’est déroulé du 14 au 24 septembre, par 45 mètres de fond. Les travaux réalisés ont permis de mettre en évidence des restes conservés de la coque : quille, bordé, membrures, ainsi que du mobilier céramique liés au mobilier de bord et à l’espace de vie de l’équipage.

 
 
L’épave Grande Passe 1, hypothétiquement chargée d’amphores gréco-italiques, a sombré au large de Hyères entre le 2eme et le 1er s. avant notre ère, emportant avec elle tous ses secrets. La fouille de cette épave a pour objectif de mettre en évidence les restes de la coque, afin de déterminer les caractéristiques du navire, notamment ses dimensions. L’étude de la cargaison, pillée en partie il y a plusieurs décennies, permettra sans doute de lier ce navire à ceux chargés d’amphores effectuant la route entre les grands ports du nord-ouest de la Méditerranée.

Cette opération s’inscrit dans l’Axe B, programme 1 « Navires et navigation » du Centre Camille Julian.

– Participants

• bénévoles du club de plongée Iero (Hyères-les-Palmiers)
• pour le CCJ : Loïc Damelet (CNRS/CCJ) et Alex Sabastia (Inrap/CCJ).

– Financement
Ministère de la Culture via une subvention accordée par le Drassm à l’association Arkaeos qui porte le projet.

– Les résultats de ces recherches pluriannuelles sont diffusés, entre autres, via le carnet Hypothèses Stoechades

Photo :L’épave Grande Passe 1 en cours de fouille au large de Hyères (Photo : A. Sabastia)