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Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
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31 | Véronique Brouquier-Reddé, Temples et cultes de Tripolitaine, 1992 (épuisé)

Véronique Brouquier-Reddé, Temples et cultes de Tripolitaine, 1992, 352 p., 113 ill. ISBN 2-222-04665-3

(épuisé)


RÉSUMÉ


De la frontière tunisienne à l’autel des Philènes, la Tripolitaine est la plus orientale des provinces de l’Afrique du Nord antique. Depuis le XIXe siècle, les découvertes des voyageurs, des militaires italiens, puis des archéologues y ont mis au jour un grand nombre de sanctuaires. Ces monuments proviennent dans leur grande majorité des trois principales villes de la côte - Sabratha, Oea et Lepcis Magna - mais aussi des franges désertiques du pays.

La confrontation des sources révèle le particularisme religieux de la Tripolitaine dans l’ensemble nord-africain, souligne les modes d’assimilation des cultes romains, des pratiques architecturales italiennes, et en même temps la persistance des traditions populaires indigènes. La comparaison avec les autres provinces africaines conduit à préciser l’originalité religieuse de la Tripolitaine, mais aussi les différences locales qui opposent les villes romanisées de la côte à l’arrière-pays (avec le rôle important de Jupiter Hammon dans l’hinterland), ou même les centres urbains entre eux, selon l’origine lointaine de leur fondation. Ainsi les cultes lepcitains paraissent-ils plus proches de leurs traditions phéniciennes directes que ceux de Sabratha, dont la religion a subi davantage l’influence et la médiation de Carthage : l’histoire politique explique ici directement les particularismes cultuels.


Véronique Brouquier-Reddé est ingénieur d’études au CNRS. Archéologue, elle participe depuis 1982 à la mission de prospection du bassin de Sebou (Maroc) et à des fouilles métropolitaines (Jublains, Mirebeau, Alésia).