Doctorant de l’Université de Provence |
Allocataire de Recherche de 2011 à 2014 |
contact : mege@mmsh.univ-aix.fr |
SUJET DE THESE :
Titre de la thèse : Habitat et Urbanisme dans les cités grecques de Sicile à l’époque hellénistique (IVe - IId s. av. J.-C.)
Directeur (Nom, Prénom) : Tréziny Henri
Unité de recherche (JE, EA ou UMR) : Centre Camille Jullian (UMR 6573)
Présentation de la thèse
Le domaine scientifique de cette thèse est celui de l’Archéologie Classique et, plus précisément, de l’archéologie des colonies grecques de Sicile. Les axes de recherche privilégiés concernent l’habitat, l’architecture domestique et, dans une certaine mesure, l’urbanisme de ces cités à l’époque hellénistique.
La thèse traite principalement trois sites archéologiques aujourd’hui parfaitement identifiés, chacun étant particulièrement représentatif de l’évolution de l’habitat et de l’urbanisme durant la période retenue. Il s’agit de Mégara Hyblaea, Serra Orlando (Morgantina) et Camarine. Le contexte historique porte en grande partie sur la période hellénistique (336 à 31 av. J.-C.), entendue ici plus largement entre le IVe et le IIe. s. av. J.-C., et a pour cadre la Sicile grecque.
Même ainsi réduit à un domaine bien particulier (habitat et urbanisme dans la Sicile hellénistique), le champ d’investigation reste vaste et hétérogène : influences grecques, puniques et romaines se croisaient en Sicile, sans parler des cultures indigènes qui demeuraient par endroits assez prégnantes. La volonté de maintenir une cohérence dans l’étude imposait donc de restreindre le discours à une zone culturellement homogène, à savoir donc les villes grecques, c’est-à-dire fondées et/ou dirigées et occupées en majeure partie par des Grecs. À cette restriction d’ordre géographique et culturel vient naturellement se superposer une restriction chronologique liée à l’histoire de la zone concernée. Le point d’orgue initial, l’arrivée de Timoléon de Corinthe, s’impose par ses implications sur le plan urbanistique ; le point d’orgue final, la conquête romaine de la Sicile, est lui surtout lié à des considérations d’ordre politique et administratif. Mais comme de juste en archéologie, il n’est pas question ici de limites chronologiques absolues, d’où le choix de considérer une période d’étude s’étendant du IVe s. au IIe s. av. J.-C.